Un article publié dans le Journal of the American Heart Association analyse l'impact de la supplémentation en oméga-3 marins
sur les maladies cardiovasculaires (CVD). Cette méta-analyse de 13 essais contrôlés randomisés impliquant 127 477 participants examine
les effets des oméga-3 sur divers résultats, notamment l'infarctus du myocarde, la mortalité coronarienne, les AVC et les événements vasculaires majeurs.
Les résultats montrent que la supplémentation en oméga-3 réduit significativement le risque d'infarctus du myocarde (RR : 0,92), de décès coronarien
(RR : 0,92), de mortalité cardiovasculaire (RR : 0,93) et d'événements cardiovasculaires totaux (RR : 0,97). Ces effets bénéfiques apparaissent
linéairement liés à la dose d'oméga-3 consommée. Les conclusions mettent en évidence le rôle protecteur des oméga-3 contre les maladies
cardiovasculaires, notamment pour les doses plus élevées.
Références : Yang Hu et al.,
"Marine Omega-3 Supplementation and Cardiovascular Disease: An Updated Meta-Analysis of 13 Randomized Controlled Trials Involving 127 477 Participants",
publié en octobre 2019 dans Journal of the American Heart Association.
URL :
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31567003/
Un article publié dans Clinical Journal of the American Society of Nephrology explore les effets des acides gras oméga-3
(Omacor) sur la protéinurie chez les patients atteints de néphropathie à IgA (IgAN). Deux essais cliniques ont été analysés pour évaluer
l'effet des doses d'oméga-3, ajustées en fonction de la taille corporelle, sur les niveaux de protéinurie et les profils de phospholipides plasmatiques.
Les résultats montrent une corrélation significative entre la dose d'oméga-3 (mg/kg) et les ratios d'acides gras eicosapentaénoïque (EPA)
et docosahexaénoïque (DHA) par rapport à l'acide arachidonique (AA) dans le plasma. Ces ratios sont également associés à une réduction du
rapport protéine/créatinine urinaire après 21-24 mois de traitement. L'effet des oméga-3 sur la protéinurie est dose-dépendant, renforçant leur
potentiel thérapeutique pour la gestion de l'IgAN.
Références : Ronald J. Hogg et al.,
"Efficacy of omega-3 fatty acids in children and adults with IgA nephropathy is dosage- and size-dependent",
publié en novembre 2006 dans Clinical Journal of the American Society of Nephrology.
URL :
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/17699343/
Un article publié dans Brain, Behavior, and Immunity explore les effets de la supplémentation en oméga-3 sur l'inflammation et
l'anxiété chez de jeunes adultes en bonne santé. Cette étude randomisée, en double aveugle et contrôlée par placebo, a impliqué 68 étudiants
en médecine répartis en deux groupes : un groupe recevant 2,5 g/jour d'oméga-3 (2085 mg d'EPA et 348 mg de DHA) et un groupe placebo.
Après 12 semaines, les résultats montrent que la supplémentation en oméga-3 a entraîné une réduction de 14 % de la production
d'interleukine-6 (IL-6) stimulée par le lipopolysaccharide (LPS) et une diminution de 20 % des symptômes d'anxiété, sans effet significatif
sur les symptômes dépressifs. Une analyse secondaire basée sur le rapport n-6:n-3 plasmatique révèle que des ratios plus faibles sont associés
à une réduction de l'anxiété et de l'inflammation systémique.
En conclusion, l'étude fournit des preuves que les oméga-3 peuvent réduire l'inflammation et l'anxiété, même chez des individus sans troubles
anxieux diagnostiqués.
Références : Janice K. Kiecolt-Glaser et al.,
"Omega-3 supplementation lowers inflammation and anxiety in medical students: a randomized controlled trial",
publié en novembre 2011 dans Brain, Behavior, and Immunity.
URL :
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/21784145/